samedi 29 mai 2010

Blog sur Venise

Je signale que je viens de mettre dans la liste de mes blogs préférés un blog au nom un peu particulier (TraMeZziniMag) mais qui est tout a fait remarquable. Il contient une foule de renseignements sur la vie à Venise . Il faut prendre le temps de s'y plonger et l'on en rapporte toujours des pépites. Ainsi j'ai trouvé l'histoire d'un jardin de la Giudecca ,où nous venons de passer prés d'un mois, jardin  qui m'intriguait par son côté complétement abandonné. J'ai trouvé sur ce site l'histoire compléte et trés passionnante de ce jardin d'Eden.
Voici le lien particulier

http://tramezzinimag.blogspot.com/search?q=Un+merveilleux+jardin

mercredi 26 mai 2010

Sarkozy inélégant et menteur

Quand Sarkozy, à propos de l'âge légal de la retraite s'en prend à François Mitterand non seulement il est inélégant comme l'a souligné Martine Aubry mais il est , comme souvent hèlas, totalement incohérent avec lui-même.
Liberation de ce matin contient un article  trés intéréssant qui montre que Sarkozy a défendu la retraite à soixante ans et qu'il disait même ne pas avoir mandat pour la remettre en cause. C'est édifiant.
http://www.liberation.fr/politiques/0101637737-sarkozy-mitterrand-et-la-retraite-a-60-ans 

Cen'est pas la première fois que Sarkozy dit tout et son contraire et là lorsqu'il s'attaque à François Mitterand j'aimerai connaître le sentiment des transfuges: Kouchner, Besson et autre Bockel.

Encore à Venise!

Avec la mise en ordre de mes photos je suis encore un peu à Venise. Voici un site que je viens de découvrir et qui est tout a fait remarquable. Le site est tenu par un particulier amoureux de Venise et qui  fournit une multitude de renseignements dans tous les domaines. Il y a également un forum dans lequel s'exprime les amis de Venise. C'est un site trés intéréssant pour préparer un voyage et pour approfondir la connaissance de cette ville.

http://www.campiello-venise.com/index.html 

vendredi 21 mai 2010

François Bayrou à l'Académie de Béarn

François Bayrou, en sa qualité de membre de l'Académie de Béarn, a donné dans le cadre de cette Académie une conférence sur Henri IV, Roi dont il est familier pour avoir écrit plusieurs ouvrages. Aujourd'hui il nous parlait d "Henri IV le Roi libre" et il a enchanté son public, parlant apparement sans note et dressant avec verve et passion un magnifique portrait de ce grand Roi.
Il a longuement insisté et, pour moi, ce fut la partie la plus intéréssante sur le révolution opérée par Luther et le protestantisme. C'est ,en effet, à partir de là que toutes les institutions furent bouleversées et que s'instaura ,grâce à Henri IV et ses deux Edits de nantes et de Fontainebleau, le début de la laïcité à la française, magnifique idée qui  est encore aujurd'hui ,avec le problème de l'Islam , parfaitement d'actualité.
Il a montré qu'Henri IV avait été un grand Roi dans la mesure où il avait inversé le cours des choses. Au passage, et l'on ne pouvait s'empêcher d'y voir une référence à son propre parcours, il a classé les hommes politiques en trois catégories:
-ceux qui suivent le sens du courant, les plus nombreux
-ceux qui luttent contre le courant
- et enfin ceux qui comme Henri IV renversent le courant.
Je crois que François Bayrou se verrait bien dans la dernière catégorie. Y arrivera t-il? Il y faut parfois du temps.

jeudi 20 mai 2010

Le musée Guggenheim à Venise

Dans un journal local j’avais lu une publicité indiquant que quatre lundi du mois de mai le musée Peggy Guggenheim ouvrait exceptionnellement après 19 heures et qu’à partir de cette heure le prix d’entrée était moins cher que d’habitude et surtout qu’un apéritif était offert dans les jardins. Lundi 10 Mai nous nous sommes donc dirigés vers le Palais Verrier dei Leoni pour profiter de cette offre. Malheureusement nous n’étions pas les seuls à avoir lu cette publicité et dés 19 heures une file d’attente impressionnante se trouvait sur le quai du canal où se trouve l’entrée du musée. Nous avons donc fait demi-tour et ce n’est que le lendemain mati, dans le calme, que nous avons visité ce musée que je n’avais pas visité lors de mes précédents séjours à Venise.


Le musée est très agréable, d’abord par son jardin dans lequel se trouve installées des statues modernes. Dans un coin se trouve la tombe de Peggy Guggenheim enterrée là avec une dizaine de ses petits chiens dont les noms et la durée de vie figurent sur une plaque de marbre. Le jardin est très paisible, ombreux et il devait faire bon y vivre par les été chauds de Venise.

Je n’aime pas beaucoup l’art moderne en général mais j’ai beaucoup aimé les œuvres exposées ici. Il est vrai que c’est déjà du « vieux » moderne. Il y a là des Braque, Picasso, Ernst, Miró, Dally, Mondrian…J’ai particulièrement aimé un tableau de Magritte : »L’empire de la lumière ». Il s’agit d’une grande toile dont les deux tiers supérieurs sont remplis par une ciel bleu clair, habituel chez ce peintre avec quelques nuages blancs et le tiers inférieur est plongé dans la nuit avec une maison sur une place, deux fenêtres éclairées ainsi qu’un lampadaire

http://www.essentialart.com/acatalog/Rene_Magritte_L_Empire_des_Lumieres_1954.html 

Il y avait aussi un beau Modigliani, un portrait d’un de ses amis peintres.

Rachid a aimé de son côté les quelques œuvres de Betty Guggenheim, exposées dans ce qui était sa salle de bain et qui ressortent de l’art naïf.

Enfin le Palais lui-même, en bordure du grand canal est à voir : c’est le seul moderne de Venise.
Et voici le site du Musée:   
http://www.guggenheim-venice.it/default.html 

Je dois ajouter que j'ai visité aussi sur la Giudecca une Galerie quiexposait des photos de Venise vue du  ciel absolument magnifique et j'ai acheté le livre qui a été tiré de cet ensemble de photos uniques. Il s'intitule venise vue d'en haut et c'est une excellente façon de voir Venise: une carte et ce livre et rien de Venise ne vous échappe.
http://www.veneziadallalto.com

http://www.venicefromabove.com

La tentation de venise

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Hier, journée de pluie : le matin visite du Musée Correr dans l’aile Napoléonienne de la Place Saint Marc et des deux salles monumentales de la Bibliothèque Marciana qui contiennent de très anciens globes terrestre.

En fin d’après-midi, profitant d’une éclaircie nous tentons une sortie vers le Ghetto que finalement nous ne visitons pas et nous rentrons sous une trombe de pluie !

Ce matin 6 mai nous allons à Murano. De Fondamenta Nove où nous passons en vaporetto s’ouvre un large couloir de navigation dans la lagune vers Murano, Burano et l’aéroport et que les taxis empruntent, nombreux et à grande vitesse. Promenade agréable, au soleil, sur les quais des canaux de Murano et visite de plusieurs magasins de verres. Depuis notre dernier passage en 2007 la commune a installé deux œuvres monumentales en verre créés par des artistes verriers, l’une installée en décembre 2007 en verre bleu de Murano représente une comète et se trouve devant l’Eglise de Saint Pierre le Martyr et l’autre en verre transparent incolore représente une femme et se trouve sur un des charmants campos qui ouvrent sur les quais.

Enfin nous revisitons pour la énième fois San Donato qui est vraiment la plus belle église de toute la région et dont le pavement intérieur, notamment, est magnifique.

Le lendemain visite du Gheto puis promenade de retour dans un quartier que je ne connaissais pas. Dés la sortie du Gheto nous prenons un café au bord d’un canal sur la Fondamenta Ormesini puis nous entrons vers le Rialto par la Fondamenta de la Miserricordia et San Felice. Nous longeons des quartiers très tranquille où le touriste ne s’aventure pas et nous retombons ensuite dans l’endroit le plus fréquenté de Venise après la Place Saint Marc : le Rialto.

La nuit étant tombée et après dîner parcours, une nouvelle fois, du Grand Canal, ce que nous n’avions pas fait depuis quelques jours en raison du temps.

Le 9 Mai journée à Burano l’île des peintres aux maisons peintes de toutes les couleurs avec des bleus cobalt , des roses fuschia et des verts et des rouges, le tout le long de petits canaux et sur une surface assez petite.

Avec cette visite se termine la redécouverte des endroits connus de Venise. A partir de demain et pour la petite semaine qui nous reste nous nous laisserons guider par le hasard et c’est souvent l’occasion de découvrir de petites places charmantes, des rues animées et des maisons pittoresques. Il sera alors temps de se préparer au retour et de tirer les enseignements de cette période d’échanges.

Je n’ai pas lu le livre d’Alain Juppe : « La tentation de Venise » et je ne sais donc pas, même si je l’imagine, ce qu’est pour lui, cette tentation, mais ce que je peux dire c’est que j’ai eu et que j’ai, moi aussi, la tentation de Venise. Ces échanges d’appartement pour des durées assez longues, m’ont convaincu que je pourrai facilement vivre ici. Un appartement sur les quais de la Giudecca ou sur les bords des Zaterre, mes livres, une bonne installation Internet et la vie passerait agréablement avec le passage régulier d’amis, entre mon expresso vers 11 heures à la terrasse d’un bar sur les bords d’un canal et mon spritz aperol au bord de la Giudecca, face au Palais des Doges vers 19 heures. Un rêve ! qui ne fait de mal à personne !










Ce matin parcouru le quartier de la pointe de la Dogana et de la Salute, c’est là que le français Pinault qui n’avait pu installer son musée d’art moderne dans l’île Seguin à Paris, a restauré le bâtiment de l’ancienne douane à l’entrée du grand Canal et y a déposé sa collection. Comme je ne raffole pas de l’art moderne nous nous sommes contentés de tourner autour du bâtiment en admirant l’œuvre qu’il a placé sur le terre –plein à la toute extrémité de la pointe de la Dogana : « le garçon à la grenouille » (voir photo).

Ensuite déambulé, sans but, dans les ruelles, sur les bords des canaux derrière la Salute très tranquille ce dimanche.

L’après-midi et cela devient maintenant une habitude, promenade avec les chiens sur le quai de la Giudecca vers le Molino Stucky. Là, assis sur un banc nous regardons la circulation animée des bateaux divers et variés sur le canal de la Giudecca et parmi eux les impressionnants paquebots de croisière qui se dirigent lentement, tractés et retenus par des remorqueurs, vers la passe du Lido en passant devant San Giorgio Maggiore et le Palais des Doges.(voir photos) Plaisirs simples et qui rappellent cette phrase de Paul Morand : « Venise est une ville chère mais dont les plaisirs ne coûtent rien. » et c’est bien vrai à tous points de vue.

Le 3 mai Visite de Ca Rezzonico, le magnifique palais de a famille des Rezzonico qui a donné des Doges et un Pape Clément XIII. Le Palais se trouve sur le Grand Canal entre le pont de l’Académie et celui du Rialto, il est meublé et contient un grand nombre de tableaux et des fresques aux plafonds de Tiepolo. Dans l’une des nombreuses salles un magnifique lustre de Murano ancien. Comme toujours la visite des musées est fatigante et sur le chemin du retour, bu mon spritz habituel pour me remettre



Dans l’après-midi nous visitons une nouvelle fois le théâtre de la Fenice, magnifiquement restauré, c'est-à-dire presqu’entiérement reconstruit à l’identique, après l’incendie de 1996.

L’audio guide était très intéressant sur l’histoire et les particularités architecturales et esthétiques de ce théâtre. Visite d’autant plus agréable qu’il pleuvait légèrement sur la ville.

D’habitude nous faisons nos courses ans la Giudecca, aujourd’hui 4 Mai nous avons été faire nos achats au marché du Rialto, le grand marché de Venise avec sa section fruits et légumes et son marché aux poissons : beaucoup de beaux produits. Depuis le matin il pleuvait sur Venise et du vaporetto, on voyait les gouttes rebondir dans l’eau du Canal, quelques gondoles étaient de sortie et les « gondolés » se protégeaient sous des parapluies, certains gondoliers aussi. (Photo). Etait-ce aussi romantique que par beau temps ? Certainement car, à Venise, le romantisme est dans les têtes et dans les cœurs. Malgré cette pluie le charme de la ville continuait d’opérer sur moi qui n’aime pas la pluie. En buvant mon expresso, un dé à coudre, dans un des très nombreux petits bars qui entourent le marché, je me demandais pourquoi Venise me plaisait toujours, sous le soleil, sous un ciel gris et même, comme aujourd’hui sous une pluie serrée. Il faudra que je développe ma réponse mais je dirai seulement, ici que c’est d’abord la beauté. Tout est beau, les palais en bon état où délabrés, les canaux, les campos, les rues étroites avec leurs ponts enjambant les canaux, sous le soleil où sous la pluie. Il me reste à voir Venise sous la neige. Mais outre cette beauté, il y a qu’ici, chaque Palais, chaque place rappellent une histoire multi séculaire dont je resterai ignorant, mais qui me permet, au moins une méditation sur le temps qui passe. Voilà donc un marché qui ouvre à la méditation, ce n’est pas si fréquent !

vendredi 7 mai 2010

Promenades dans Venise

Ce matin parcouru le quartier de la pointe de la Dogana et de la Salute, c’est là que le français Pinault qui n’avait pu installer son musée d’art moderne dans l’île Seguin à Paris, a restauré le bâtiment de l’ancienne douane à l’entrée du grand Canal et y a déposé sa collection. Comme je ne raffole pas de l’art moderne nous nous sommes contentés de tourner autour du bâtiment en admirant l’œuvre qu’il a placé sur le terre –plein à la toute extrémité de la pointe de la Dogana : « le garçon à la grenouille » (voir photo).


Ensuite déambulé, sans but, dans les ruelles, sur les bords des canaux derrière la Salute très tranquille ce dimanche.

L’après-midi et cela devient maintenant une habitude, promenade avec les chiens sur le quai de la Giudecca vers le Molino Stucky. Là, assis sur un banc nous regardons la circulation animée des bateaux divers et variés sur le canal de la Giudecca et parmi eux les impressionnants paquebots de croisière qui se dirigent lentement, tractés et retenus par des remorqueurs, vers la passe du Lido en passant devant San Giorgio Maggiore et le Palais des Doges.(voir photos) Plaisirs simples et qui rappellent cette phrase de Paul Morand : « Venise est une ville chère mais dont les plaisirs ne coûtent rien. » et c’est bien vrai à tous points de vue.

Le 3 mai Visite de Ca Rezzonico, le magnifique palais de a famille des Rezzonico qui a donné des Doges et un Pape Clément XIII. Le Palais se trouve sur le Grand Canal entre le pont de l’Académie et celui du Rialto, il est meublé et contient un grand nombre de tableaux et des fresques aux plafonds de Tiepolo. Dans l’une des nombreuses salles un magnifique lustre de Murano ancien. Comme toujours la visite des musées est fatigante et sur le chemin du retour, bu mon spritz habituel pour me remettre



Dans l’après-midi nous visitons une nouvelle fois le théâtre de la Fenice, magnifiquement restauré, c'est-à-dire presqu’entiérement reconstruit à l’identique, après l’incendie de 1996.

L’audio guide était très intéressant sur l’histoire et les particularités architecturales et esthétiques de ce théâtre. Visite d’autant plus agréable qu’il pleuvait légèrement sur la ville.

D’habitude nous faisons nos courses ans la Giudecca, aujourd’hui 4 Mai nous avons été faire nos achats au marché du Rialto, le grand marché de Venise avec sa section fruits et légumes et son marché aux poissons : beaucoup de beaux produits. Depuis le matin il pleuvait sur Venise et du vaporetto, on voyait les gouttes rebondir dans l’eau du Canal, mais malgré cette pluie le charme de la ville continuait d’opérer sur moi qui n’aime pas la pluie. En buvant mon expresso, un dé à coudre, dans un des très nombreux petits bars qui entourent le marché, je me demandais pourquoi Venise me plaisait toujours, sous le soleil, sous un ciel gris et même, comme aujourd’hui sous une pluie serrée. Il faudra que je développe ma réponse mais je dirai seulement, ici que c’est d’abord la beauté. Tout est beau, les palais en bon état où délabrés, les canaux, les campos, les rues étroites avec leurs ponts enjambant les canaux, sous le soleil où sous la pluie. Il me reste à voir Venise sous la neige. Mais outre cette beauté, il y a qu’ici, chaque Palais, chaque place rappellent une histoire multi séculaire dont je resterai ignorant, mais qui me permet, au moins ne méditation sur le temps qui passe. Voilà donc un marché qui ouvre à la méditation, ce n’est pas si fréquent !

samedi 1 mai 2010

VENISE 4

Le premier mai, pris le vaporetto 42 chez nous au Redentore qui nous a conduit jusqu’à San Michelle, le cimetière de Venise en parcourant le canal de la Giudecca, une partie du Grand canal de la Plazza Roma jusqu’au canal qui traverse Venise en largeur à hauteur de l’ancien « Ghetto ».

L’île de San Michelle est entièrement consacrée au cimetière et elle est entourée sur sa totalité par un très joli mur de brique, comportant a intervalle réguliers des ouvrages et des ouvertures et au dessus duquel dépassent de nombreux cyprès plantés dans l’île. Le spectacle vu du vaporetto est très joli. Nous avons déambulé dans le cloître de l’église et dans les allées du cimetière pour nous rendre, comme d’habitude, vers une partie différente des autres, légèrement abandonnée et où se trouve, entre autres, les tombes dIgor Stravinsky et de Diaghilev.

Notre méditation habituelle sur la vanité des choses de ce monde terminée, nous avons rejoint Venise et le quartier de l’hôpital et de l’Église San Giovanni et Paolo. Sur le campo de l’Église très animé se trouve une belle statue équestre de Bartolomeo Coleoni. Comme c’était, à la fois, un week end et le premier Mai il y avait foule dans les vaporettos et sur terre et nous avons rejoint avec grand plaisir notre calme Giudecca.

VENISE 3

Ce matin, 27 Avril, vaporetto jusqu’à la plazza Roma puis un bus jusqu’au parking de la voiture pour récupérer quelques affaires. Retour par le grand Canal jusqu’à san Rezonico, puis dans les ruelles jusqu’au quai de Zaterre et enfin traversée en vaporetto le grand canal de la Giudecca pour rentrer chez nous à la station Redentore. Belle promenade et pas fatigante puisque l’essentiel en bateau.

VENISE 2

Promenade le long du quai de la Giudecca jusqu'aux Moulins Stucky. Les moulins Stucky sont d’anciens moulins qui ont brûlé, il y a quelques années et qui ont été remarquablement restaurés en hôtel de luxe ; puis, après avoir déposé Randy à l’appartement, nous faisons un saut en vaporetto jusqu’à l’église de San Giorgio Maggiore où Rachid espérait, après la lecture d’un guide, entendre du chant Grégorien. Le guide était, hélas, trop vieux et point de chant grégorien. L’endroit est cependant superbe et nous avons pu admirer les quatre ou cinq Tintoret qui ornent cette église de Palladio.


Deuxième repas à la terrasse ensoleillée, face au quai du Zaterre et au Palais des Doges du restaurant « Redentore » situé à la porte de notre immeuble et qui offre, contrairement à beaucoup d’endroit ici, un excellent rapport qualité prix.

L’après-midi, de nouveau vaporetto et promenade le long du Zattere et dans le Dorsoduro avec ses ruelles et ses places.

Après dîner nous découvrons la possibilité d’Internet à l’auberge de jeunesse, juste à côté de chez nous. Nous avons, certes dépassé l’âge ! Mais nous sommes cependant accueilli et pour 3 € nous avons une heure de connection.

VENISE 1

Venise, si difficile à définir et dont les charmes sont si divers. Pour nous l’un de ses attraits est dû à l’absence totale de voitures. Quel luxe ! Mais quelles difficultés aussi pour trouver un parking convenable, pas trop loin, pas trop cher pour une période de trois semaines.

Ouf, c’est fait

Revenons vers les vrais charmes de cette ville, son architecture le long des canaux, ses petits ponts en escalier, ses petites places qu’il faut découvrir et où, tout à coup, on se retrouve tout seul, loin de la cohue, hors du temps, ses « voyages » en vaporetto sur le grand canal où tout autour de la cité, vers Murano, Burano, Torcello où vers le très romantique cimetière de San Michelle. C’est mon dixième séjour à Venise, ou peut s’en faut, et le charme opère toujours autant

Vendredi nous sommes donc arrivés de Suisse dans le cadre d’un échange d’appartement. C’est notre deuxième séjour chez les mêmes personnes et nous nous sommes retrouvés comme chez nous. Nous y étions déjà en mai-juin 2007 et c‘est comme si c’était hier.

Comme la dernière fois à notre arrivée, il faisait pluvieux, gris, un ciel à la Turner et Randy était calfeutré au fond de son Kangourou sur le vaporetto qui nous conduisait chez nous au Redentore dans la Giudecca, seule sa tête apparaissait, mais, comme toujours il était imperturbable, sans aucune inquiétude.

Nous voilà donc ici pour trois semaines et je mesure le luxe de tout cela.

Le soir après dîner nous avons parcouru tout le grand Canal en vaporetto, ce que nous faisons régulièrement.

Petite anecdote. Alors que nous faisions un trajet en vaporetto, Rachid a essuyé les yeux de Randy qui pleuraient à cause du vent. Un vieux monsieur voyant cela s’est mis à pleurer. Nous avons compris que ce geste de Rachid, ce soin délicat avait évoqué pour lui un chien qu’il avait perdu. Sa petite fille, d’une huitaine d’année, lui a tendu un mouchoir pour le consoler….