mercredi 11 janvier 2012

Conférence a Pau

Voilà sur le blog de Rachid le texte complet de la conférence que nous avons donné ,hier, à Pau dans le cadre de l'Institut culturel Inter Ages.

lundi 9 janvier 2012

Michel Onfray analyse Camus


Je viens de terminer la lecture du dernier ouvrage de Michel Onfray paru fin 2011 chez Flammarion :  L’ordre libertaire : La vie philosphique d’Albert Camus. C’est un volumineux livre de prés de six cent pages qui analysent les idées philosophiques etn politiques d’Albert Camus mais qui revient aussi sur sa vie car, précisément c’est là, dans cette vie d’enfant pauvre du quartier Belcourt a Alger, que se situent les quelques vérités élementaires sur lesquelles Camus a bâti sa pensée et sa vie.
Tout ne m’ a pas passionné et j’ai quelques fois décroché lorsque l’auteur analysait  des thèse de philosophes avec, hélàs, le jargon qui va avec et dont Albert Camus s’est d’ailleurs toujours éloigné, utilisant, lui, un langage simple,clair et beau.
On trouve d’abord dans ce livre le rappel fort bien venu des trois grandes fidélité d’Albert Camus :
-fidélité aux leçons d’un père qu’il n’ a pas connu (tué à la guerre juste après sa naissance) mais qui lui ont été transmises par la mémoire familiale : lutte déterminée contre la peine de mort et contre la violence dans la guerre. « Un homme ça s’empêche…. »
-fidélité à la mère et aux humbles aux pauvres que représentait cette femme presque muette, illétrée.
-fidélité à son pays l’Algérie et a sa lumière qui lui a fait dire malgré la misère,malgré la maladie : oui à la vie et non aux pulsions de mort et qui a fait que Camus n’a jamais vécu dans le ressentiment net dans l’envie. Quant on a connu les sensations merveilleuses qu’il évoque dans Noces a Tipasa on a que faire des petites mesquineries de la vie intellectuelle de Saint germain des Prés.
Il y a aussi dans ce livre l’analyse claire et impitoyable de l’attitude de Sartre et des Sartriens, c'est-à-dire d’une grande partie des inttellectuels de l’époque, qui ont condamné très injustement Camus qui n’était pas selon eux un philosophe et qui n’était qu’un petit « blanc » d’Algérie hostile a l’indépendance.
Et il y a tout au long de la vie de Camus ce refus obstiné de la violence et de la mort pour justifier quelques projets que ce soit et cette leçon est toujours d’actualité contre tous les terrorismes dont même l’objectif noble est souillé par la violence. Sur ce point on est heureux d’être du côté de Camus et contre Sartre et sa bande qui ont justifié tant de crimes !
Michel Onfray fait justice de ces accusations et il est hors de doute qu’aujourd’hui Albert Camus est celui qui avait raison et que l’on relit encore, partout dans le monde, alors que Sartre s’est trompé gravement sur presque tout et qu’il est devenu illisible.
On pourra lire avec intérêt la critique du Magazine litteraire et cette critique de Jean Daniel qui dit absolument tout ce qu'il fallait dire.

dimanche 1 janvier 2012

2012 et ses espoirs

Très bonne année à tous ceux qui liront ces lignes. Les débuts d'année sont traditionnellement consacrés aux réflexions , aux résolutions et aux voeux. Pour ma part je souhaite évidemment fortement que  Sarkozy soit  écarté du pouvoir aux prochaines élections. J'ai dit ici ,de manière complète et, je crois, argumentée a quel point il avait été un mauvais Président. je ne rajoute ni ne retire rien de ce que j'ai écrit.
En ce qui concerne la Tunisie, je fais à Pau le 10 Janvier prochain  avec mon ami Rachid une conférence sur "La révolution Tunisienne: réalités et perspectives" et , en ce début d'année je souhaite seulement que les Tunisiens aient la force de résister aux volontés hégémoniques des religieux et qu'ils obtiennent ce pourquoi ils ont lutté:la liberté.
En dehors de cela mes perspectives sont assez heureuses puisque dans le cadre de mes échanges je passerai dix jours à Séville en Avril et un mois a Venise en Mai. Entre temps j'aurai passé quelques jours a Paris et j'irai probablement en Tunisie dans le courant de l'été ou à l'automne prochain.