lundi 20 mai 2013

Maurice Genevoix: "Trente mille jours"

Je viens de terminer la lecture de :"Trente mille jours" de Maurice Genevoix , livre que j'ai trouvé dans l'appartement que j'occupe a Marbella  et qui m'a permis de passer agréablement un jour pluvieux. J'avais beaucoup aimé "Un jour" paru en     et j'ai retrouvé dans "Trente mille jour" la même qualité d'écriture, un style clair, précis, décrivant avec une précision parfaite les nuances des sentiments et des pensées de l'auteur.
Dans "Trente mille jours l'écrivain revient sur sa jeunesse, ses études qui le menèrent jusqu’à  l'école normale supérieure et à la guerre de 14 où il fût grièvement blessé  Cette guerre qui fut le déclencheur de son besoin d'écrire, ses premiers livres ayant été consacré a cette période de sa vie.
Mais , à part la guerre qui marqua sa vie, cet écrivain a surtout remarquablement décrit les bords de Loire, cette campagne où il a vécu l'essentiel de sa vie.Il connaît cette vie et les habitants de ce pays et il emploie les mots précis de la pêche, de la chasse, il décrit et connaît le nom de la végétation et de la faune. Il aime cette nature  et les animaux et le livre se termine sur une histoire touchante d'un petit écureuil avec qui il fait connaissance.
Normalien ,il aurait pu faire "carrière" a Paris et il a eu la grande sagesse de rester fidèle a sa région natale.
Il y a aussi , dans ce livre, qu'il écrit a plus de 80 ans, de nombreuses pages émouvantes consacrées a ses morts: la mort de sa mère alors qu'il n'a que 12 ans mais aussi celle de ses camarades de la guerre de 14.
Beau livre.

mardi 14 mai 2013

Sejour a Marbella

Je commence ce texte en début de séjour et je le compléterai au fur et a mesure puis j'y insérerai des photos.Me voilà donc, depuis le 10 mai, installé a Marbella pour un peu plus de 10 jours dans le cadre d’un échange d’appartement, formule qui me séduit de plus en plus. Nous sommes dans une petite maison qui dispose d’une belle terrasse avec vue sur la mer et sur les immeubles de la côte, située a environ deux kilomètres a vol d’oiseau. Cette maison est situé dans un quartier de Marbella « Nueva Andalucia », quartier résidentiel calme et d’où l’on rejoint Puerto Banis a 3 km et Marbella a 6 km  
                                       
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Nous avons déjà passé une partie d’une journée a Puerto Banus, port de plaisance très chic qui connaît déjà en Mai une belle animation et nous y sommes retourné souvent au coucher de soleil pour nous promener sur le front de mer ( belles villas et bars agréables)
Découvert la vielle ville de Marbella, ses ruelles blanches et fleuries et sa Place des orangers où il est agréable de flâner. C’est là, je crois que je vais passer l’essentiel de mon temps a me prélaser sur une terrasse de café.
Ce matin visite de Casares un petit village perché sur la route de Ronda. Vu a l’arrivée cela ressemble a un tableau d’un peintre cubiste, des maisons carrées ou rectangulaires toutes blanches et étagées à flanc de montagne. Magnifique vue sur la campagne environnante. Le vent soufflait un peu et l’air en était refroidie, ce qui ne nous a pas permis de nous installer sur une des terrasses des bars. Nous avons simplement fait notre marché avec l’achat de la spécialité de l’endroit : du boudin noir que nous ferons griller. C’est fait et c’était très bon.
Ce matin (14) nous sommes allés de nouveau a Marbella avec le projet de compléter notre petit déjeuner avec du chocolat et des churros  ce que nous avons fait effectivement a une terrasse sur la Place des orangers. Mais nous avons eu également la surprise , dès notre arrivée, d’assister a une procession dans les rues de la vielle ville : un chariot à grandes roues bleues et blanches surmonté d’une sorte d’autel tout en métal  argenté ( je ne pense pas que ce soit de l’argent) et contenant une statue de la vierge entourée de bouquets de fleurs, chariot tiré par une vache et un taureau , précédé de joueurs de fifres et suivis par la foule des dames andalouses et des peones et autres habits du coin. Folklorique et  bon enfant. 
                                                   


Hier journée de calme car , dehors le vent soufflait et il faisait assez froid. Ce matin avec le retour du soleil passé la matinée dans un marché haut en couleurs tout prés de chez nous et retour  par le quartier des golfs, en réalité trois golf somptueux bordés de villas et d'appartements dominants la mer. C'est vraiment beau!
Après midi du 16 Mai a visiter deux villages andalous, tout blanc et perchés, construits a flanc de montagne: Mijas et Ojen.
Mijas est absolument magnifique avec des promenades aménagées  a flanc de montagne d'où l'on a une vue très étendue sur la campagne jusqu’à la mer. Mijas est  un village touristique avec de nombreux bars et restaurants, de nombreux commerces d'artisanat et une particularité : de nombreux ânes servant a la promenade des touristes.Ayant donc une pensée pour le poème de Francis Jammes Prière pour aller au paradis avec les ânes

                                        

                                                 


Nous avons tellement aimé ce village que nous allons y revenir un soir pour dîner.
Ojen, moins touristique a , aussi, beaucoup de charme avec ses rues étroites et en pente, ses places où il est agréable de se poser. J'y ai bu une anisette , indiquée comme une spécialité dans mon guide.
Ce matin, le soleil est revenu mais l'air reste assez frais. Nous avons décidé d'aller a Ronda a 50 km de chez nous. Ronda, capitale de la tauromachie est une petite ville très pittoresque que je connais déjà pour y a voir séjourné ,il y a une trentaine d'année. Ce qui la caractérise c'est qu'elle est coupée en deux par un ravin d'une grande profondeur qui me rappelle en moins grandiose celui de Constantine. En dehors de cela elle a le charme de toutes les petites villes andalouses avec ses rues étroites, ses maisons blanches et fleuries et ses places ombragées.
                                        




Hier, 19 Mai nous avons revu Mijas et déjeuné dans un petit restaurant dans une rue en pente, assez étroite et dont toutes les façades blanches étaient garnis d'un pot de fleur bleu avec des geraniums rouges. Tout cela rapellait  les rues dans certaines îles grecques: Mikonos, Santorin ou Hydra..

Ce matin découverte d'une petite bourgade, tout près de chez nous et que l'on aperçoit de notre terrasse:San Pedro De Alcantara. Il y a là la vielle ville agréable avec ses rues piétonnes et notamment une rue principale qui descend vers la plage et au bout une longue plage avec sa promenade tout au long. Nous avons , de nouveau, mangé des churros et bu du café con leche.....
Hier soir longue promenade dans le vieux Marbella et dîner sur cette très jolie place des orangers.



Le séjour se termine. Il aura été agréable et nous apermis de mieux connaître cette Costa del Sol.

dimanche 12 mai 2013

Mélodie: Chronique d'une passion


L’écrivain japonais Akira Mizubayashi vient de publier chez Gallimard : « Mélodie. Chronique d’une passion. »  livre consacré a sa relation avec sa chienne Mélodie. Pour moi qui ai toujours aimé les animaux, je ne pouvais pas ignorer ce texte et je ne le regrette pas. C’est un livre très émouvant comme beaucoup de ceux consacré à nos animaux de compagnie, dont la vie, hélas, se termine toujours beaucoup trop vite.
Je retrouve dans ce livre beaucoup de ce que j’ai moi-même écrit dans « Tombeau pour mes chiens. » paru chez Lulu.com, même référence ou peu s’en faut et même description de l’intelligence des chiens.
Comment, dans le fond, en serait il autrement, face a la même expérience et à la même culture car cet écrivain japonais est pétri de culture française ?
J’ai donc retrouvé  de nombreux écrivains que j’avais moi-même cité et, aussi, l’émouvante histoire d’Hachi ce chien qui attendit son maître pendant dix ans devant la gare de Tokyo, avant de mourir ! Sa statue est maintenant devant cette gare rappelant cette fidélité à toute épreuve.
On pleure évidement en lisant ce livre mais on réfléchit aussi sur la question philosophique des animaux et, d’ailleurs, comme c’est souvent le cas, ce livre m’a conduit à commander un livre d’Elisabeth de Fontenay, spécialiste de la question philosophique des animaux : « Le silence des bêtes. »
Je l’aurai a mon retour a Pau, après mon séjour d’une dizaine de jours a Marbella.