samedi 26 mars 2016

La Rochelle

Je viens de faire un petit séjour très agréable à La Rochelle, ville que j’ai connue il y a prés de 40 ans et qui est toujours aussi agréable.Je me souviens bien de mon premier séjour car j' y avais passé le réveillon de fin d'année en  et c'est  à cette date que mourut Charlie Chaplin.
C'était aussi l'occasion de voir le bateau de Claude "Adhara" qui est vraiment imposant et qui a subi ,lors de notre séjour, un nettoyage dans une entreprise du port. Nous n'avons donc pas navigué. Ce sera pour une autre fois.

                                 



Cette fois ci nous étions logés en plein centre ville et  une de nos fenêtres donnait sur la Tour de la chaîne et nous étions tout de suite sur le port. Après avoir déambulé pendant ces quelques jours j’ai maintenant, bien en tête, la topographie de la ville avec ses vieux quartiers, sa partie moderne autour de l’Université  et de la médiathèque,avec des immeubles colorés à la manière scandinave  et le port des minimes, plus grand port de plaisance d’Europe.
Belle promenade du mail avec au fond le jardin Delmas, le tout donnant sur l'océan.
                                    

Découvert quelques restaurants très agréables dans cette ville qui en compte beaucoup. Je mentionnerai spécialement : Le Saveur Vivre, l'Entracte et Les Quatre Sergents. La salle de ce dernier est tout à fait remarquable : une grande verrière plantée d’arbres exotiques !
                                 

Autre lieu remarquable : Le Café de la Paix  (Voir aussi)qui a une très longue histoire,  qui a été fréquenté par de nombreuses célébrités, notamment Georges Simenon qui, à un moment, y avait ses habitudes et qui y venait à cheval de son domicile campagnard. On a récemment réinstallé sur une des arcades devant le Café l’anneau auquel il attachait sa monture !Toute une partie de son oeuvre évoque divers endroits  de la Rochelle

                               




jeudi 10 mars 2016

La nuit de Zelemta

Oh, quel beau roman que cette "Nuit de Zelemta ", que vient de publier René - Victor Pilhes aux éditions Alain Michel. J'avais lu et aimé, il y a près de trente ans l'Imprécateur sur le monde de de l'entreprise, mais la Nuit de Zelemta  me touche au coeur car ce roman concerne la période de la guerre d'Algérie vue d'une manière absolument originale et jetant  sur l'ensemble des protagonistes,  algériens  et français d'Algérie, un regard à la fois très juste mais également bienveillant. Je n'ai jamais lu sur cette question quelque chose d'aussi équilibré sur les intérêts si passionnément divergents de l'époque.

Le roman met en scène un jeune aumônier militaire, le "petit curé" qui reçoit  une sorte de confession  d'un jeune lieutenant, né en Algérie et qui, au moment de ses études à Toulouse, fait par hasard la connaissance d'un prisonnier qui deviendra l' initiateur et l'organisateur de la révolution algérienne : Abane  Ramdane.  

Il s'agit d'un personnage historique d'une grande qualité et qui va impressionner le jeune pied noir, au point de bouleverser sa vie. Abane Ramdane  ne pourra pas donner toute sa mesure puisqu'il sera assassiné  par d'autres membres du FIN.
Cette impression que fit Abane Ramdane, conduisit le jeune pied noir, Jean Michel Leutier,  à la nuit de Zèlemta; et lorsqu'il fait sa confession, il est sur le point de mourir de ses blessures physiques mais aussi morales.

Je ne donne pas d'autres informations. Il faut lire ce beau roman qui conduit à se demander une nouvelle fois - même si cela est totalement inutile - si avec un homme comme Ramdane une autre Algérie,  plus ouverte, aurait pu exister et faire cohabiter algériens et pied noir. Rêve !  Utopie ! Probablement.  En tous cas l'histoire est passée.  
Puis-je dire que l'on pleure à la lecture de ce livre où  l'émotion court dans chaque phrase, tout au long.